Autonomie locale sur les besoins alimentaires de base

Lors du confinement il a été question de ruptures de stock sur certains produits alimentaires de base comme la farine. La farine fait partie dans l'inconscient collectif des aliments incontournables.
Or, localement les minoteries proposaient de la farine qu'on trouvait chez les petits épiciers qui eux s'adressent à des producteurs locaux.
Pourquoi les grands groupes de la distribution ont-ils généré des inquiétudes sur les ruptures de stock via les médias nationaux qui se sont emparés du sujet en alimentant cette peur supplémentaire en période de covid 19.
La loi donne des pouvoirs étendus aux grands groupes du secteur alimentaire.
Face à cela, il est important que le département retrouve une autonomie alimentaire vis-à-vis des grandes surfaces bien trop étendues et qui ont amené la disparition d'un grand nombre de petits commerces.
Le département pourrait amener une vision différente en mettant en place des taxes spécifiques et/ou des aides pour enrayer la main mise locale de ces groupes.
Exemples :
1° Taxe locale sur le suremballage et sur le traitement des ordures ménagères. Ce qui inciterait des consommateurs à laisser les suremballages au niveau des caisses de supermarchés qui, eux, devront traiter ce surplus de déchets à leur compte.
2° Avoir au niveau des supermarchés, que ce soit dans les galeries ou au niveau même de la zone de vente, un espace entièrement dédié à la vente de produits locaux. La surface de cette zone serait fonction de la surface de vente du supermarché ou de l'hypermarché
3° Octroyer une aide aux petits distributeurs locaux ou producteurs locaux pour la vente de produits locaux dans les zones de vente de la grande distribution.
4° Identifier clairement les produits locaux dans les zones de vente
5° Interdire l'installation de nouveaux supermarchés, il y en a trop !
Etc...
L'objet de ces quelques propositions est de favoriser les circuits courts en amenant les productions locales là où les ménages vont faire leurs courses, et de faire en sorte que ces produits soient vendus en priorité, à des prix abordables pour le consommateur.
Pour permettre de construire cette autonomie, un groupe serait constitué de façon à faire des propositions et à engager les analyses nécessaires à leurs mises en oeuvre.